La politique climatique par Dietmar Mirkes de l’ASTM.
La première phase du Protocole de Kyoto s’est terminée le 31 décembre 2012 et le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC / IPCC) a commencé à publier le 5ème Rapport d’évaluation sur l’évolution du climat à partir de septembre 2013. Ce rapport montre:
– que c’est incontestablement l’Homme qui est, par ses émissions de gaz à effet de serre, majoritairement responsable du changement climatique;
– que les changements sont déjà à constater partout dans le monde, mais qu’ils frappent surtout les pauvres dans le Tiers Monde;
– qu’une atténuation est toujours possible, mais les engagements volontaristes des Etats, sans changements structurels, nous mènent plutôt à un réchauffement du climat de 3°C au lieu de rester en-dessous de 2°C. La politique climatique de l’ancien gouvernement luxembourgeois a provoqué un “Rapport spécial concernant la mise en application du Protocole de Kyoto” par la Cour des comp- tes du Grand Duché, présenté le 23/2/2014 en Commission parlementaire de contrôle de l’exécution budgétaire. La conclusion de la Cour des comptes est impitoyable, constatant un “échec”, surtout dû au “recours excessif aux mécanismes flexibles”, “très coûteux et très critiquables d’un point de vue écologique”. Finalement, si le Grand-Duché a atteint son objectif de réduction d’émissions, c’est seulement à 15% par des mesures nationales. 85% des réductions proviennent d’achat de droits d’émission. Ceci est en contradiction totale avec le principe fondamental de “responsabilité commune, mais diversifiée” de la Convention Cadre des Nations Unies entre les pays industrialisés et les pays du Tiers Monde.
Il est encore trop tôt pour évaluer la politique climatique du nouveau gouvernement. Selon le programme gouvernemental et les premiers contacts avec le MDDI, on peut percevoir une volonté de prioriser davantage des mesures nationales et de respecter les obligations d’aider les pays du Tiers Monde dans l’atténuation et dans l’adaptation au changement climatique.
– que c’est incontestablement l’Homme qui est, par ses émissions de gaz à effet de serre, majoritairement responsable du changement climatique;
– que les changements sont déjà à constater partout dans le monde, mais qu’ils frappent surtout les pauvres dans le Tiers Monde;
– qu’une atténuation est toujours possible, mais les engagements volontaristes des Etats, sans changements structurels, nous mènent plutôt à un réchauffement du climat de 3°C au lieu de rester en-dessous de 2°C. La politique climatique de l’ancien gouvernement luxembourgeois a provoqué un “Rapport spécial concernant la mise en application du Protocole de Kyoto” par la Cour des comp- tes du Grand Duché, présenté le 23/2/2014 en Commission parlementaire de contrôle de l’exécution budgétaire. La conclusion de la Cour des comptes est impitoyable, constatant un “échec”, surtout dû au “recours excessif aux mécanismes flexibles”, “très coûteux et très critiquables d’un point de vue écologique”. Finalement, si le Grand-Duché a atteint son objectif de réduction d’émissions, c’est seulement à 15% par des mesures nationales. 85% des réductions proviennent d’achat de droits d’émission. Ceci est en contradiction totale avec le principe fondamental de “responsabilité commune, mais diversifiée” de la Convention Cadre des Nations Unies entre les pays industrialisés et les pays du Tiers Monde.
Il est encore trop tôt pour évaluer la politique climatique du nouveau gouvernement. Selon le programme gouvernemental et les premiers contacts avec le MDDI, on peut percevoir une volonté de prioriser davantage des mesures nationales et de respecter les obligations d’aider les pays du Tiers Monde dans l’atténuation et dans l’adaptation au changement climatique.
Liens utiles :
http://www.cour-des-comptes.lu/rapports/rapports_speciaux/index.php
http://www.ipcc.ch/report/ar5/index.shtml
http://unfccc.int/essential_background/convention/items/6036.php
http://astm.lu/